Imaginez une idée qui en son temps, a bouleversé notre vision du monde, une idée porteuse d’une nouvelle façon de penser et de vivre.

En 1963, James Lovelock, scientifique américain, devait créer pour la nasa, un appareil pour savoir si la vie sur Mars était possible.
Voilà comment tout a commencé.
James Lovelock va alors considérer notre atmosphère, nos océans et nos forêts, sous un angle nouveau.
Et quelque chose l’a interpellé !!!!
Le taux d’oxygène dans l’air est de 20 %, et pour ce chimiste passionné, ce chiffre devrait être bien inférieur !
Il a cherché et voilà ce qu’il a découvert :
Les Gaz de l’atmosphère sont créés par le vivant qui les régule, et donc pour lui :
La terre est un système complexe qui s’auto-régule pour maintenir des conditions favorables à la vie.
Un reseau d’interdépendance qui dépasse tout ce qu’on peut imaginer. A l’époque ces propos étaient révolutionnaires ! Car ce processus relève du miracle systémique;
C’est alors que son ami l’auteur William Golding lui dit qu’une hypothèse aussi spectaculaire doit avoir un nom qui marque, et lui propose ‘Gaïa’ en hommage à la déesse grecque.
En 1979, James Lovelock publie ‘l’hypothèse Gaia’, une pluie de critiques s’est abattue sur lui : ‘radical et dangereux’ ‘fou furieux’… Jusqu’à ce qu’il soit publié par la Royal Society.
Voilà comment Gaia est devenu le nom de notre belle planète terre.
James Lovelock est né le 26 juillet 1919, et nous a quitté le 26 juillet 2022. Quelle oeuvre vous nous laissez, et comme je suis fière d’être une héritière de votre pensée.